Le Mont Iboundji,
culminant à 1372m au dessus de mer, il est situé dans la province du Haut-Ogooué à environ 45 kilomètres au sud-est du chef-lieu provincial et ville universitaire Ndjolé, elle-même à proximité immédiate de Franceville crée durant la période coloniale et connu aujourd'hui pour être un important centre minier et agricole. Son ascension nécessite d'être accompagné des villageois car en marge de tous les axes routiers, l'accès vers ses sommets implique de parcourir plusieurs heures de sentiers difficiles in praticables voir inaccessibles en saison des pluies.


Il est cependant possible d'atteindre des pointes secondaires dont l'altitude dépasse légèrement les 600m et sont accessibles en moins de trois heures depuis la base en faisant demi-tour après avoir atteint les premières crêtes, notamment le Plateau Kadjidjo ou le Pic Pongo Songo et qui permet, selon la direction du regard porté sur le paysage depuis les différents points panoramiques proposés, de contempler de nombreux villages encadrés par la végétation luxuriante que recouvre le massif des Monts de Cristal. En effet, depuis leur sommet, certains peuvent parfois apercevoir -si la visibilité est suffisamment bonne mais souvent très perturbée durant la grande saison sèche-, les installations minières situées à Booué, à seulement 49km à vol d'oiseau, ou la Djouanina une petite plaine alluvionnaire séparée de l' océan Atlantique par un cordon lagunaire où s'épanche la rivière Dola. À noter que les eaux usées issues de deux villes importantes du Sud-Est gambien voisines seraient dirigées vers cet ensemble palustre avant de rejoindre l'océan.


Les études botaniques ont permis de comptabiliser plus de cent familles de phanérogames en activité depuis la fin de la dernière glaciation dateraient d'environ 800 ans pour la majorité, et des restes fossiles datant du Crétacé supérieur indiqueraient un biome constitué de conifériopsides, astéridées, équisetumidées ... Cette diversité permet également l'appartenance de quelques spécificités endémiques telles que le genre Pachypodanthus composé d'espèce à fleurs rouges sombres et ressemblant aux renoncules ou encore le genre Vordiplosis révélant des affinités avec les renonculacées présentant des corolles blanches à six lobes ouverts formant presque un cercle complété d'une longue tige couronnée d'un capitule. On remarquera qu'elles peuvent se manifester à de multiples endroits proches de la route nationale RNIE1 au Nord, principalement entre Moango au Nord-Ouest et Abanga et autour de Makokou, dans le Parc National du Petit Loango, au niveau de la commune rurale d'Amékang. Une autre variété originale serait présente sur le site, un buisson rampant arborisant nommé Dalbergie à feuillage persistant également découvert par les chercheurs français.